J’ai commencé à écrire ce roman en 2017.

C’est un roman d’anticipation dont le sujet principal est avant tout le parcours initiatique du héros pour retrouver toutes ses qualités humaines. L’histoire se déroule dans les années 2200.

La Terre a subi des ravages durant les guerres du XXIe siècle et vit à présent en paix dans un monde agréable dirigé par une conscience artificielle : l’Artmind. Kendal fait une découverte dans son enfance qui va orienter son destin et lui faire préférer développer ses propres capacités plutôt que de laisser l’Artmind le materner comme le reste de la population, ce qui est une façon pour l’IA de prendre le pouvoir sur chaque individu.

Le réel me rattrape

J’ai été obligé de modifier régulièrement l’histoire pour rendre plus « flous » les événements qui y sont décrits.
J’avais commencé par décrire une épidémie lancée par la Chine, qui obligeait tous les pays à se confiner… Puis le Covid est arrivé.

J’avais écrit que l’Occident avait poussé les frontières de l’OTAN contre celles de la Russie, obligeant cette dernière à déclarer la guerre aux territoires concernés. En réaction, la Russie s’alliait à la Chine et à l’Afrique… Puis l’invasion de l’Ukraine s’est produite et les BRICS ont émergé comme une réelle force économique.

J’ai décrit aussi une société qui était socialement et professionnellement menacée par les intelligences artificielles devenues trop performantes, provoquant l’explosion d’une rébellion mondiale lors de l’arrivée de robots remplaçant les humains, même dans les tâches manuelles. J’ai gardé ces aspects pour servir de déclencheurs aux rébellions du passé qui sont indispensables à l’histoire.

Même le titre que j’avais choisi, « Reconquête », a été utilisé par un nouveau parti politique, ce qui me l’a fait changer plusieurs fois avant de prendre simplement « Artmind ».

Ré-écrire, encore et encore

J’ai dû ré-écrire ces chapitres pour ne pas donner l’impression que j’avais copié le réel. J’en ai fait un futur se référant à une histoire plus floue, telle qu’elle se transmet finalement dans la réalité, avec ses déformations et ses interprétations qui varient selon les peuples concernés.
Mes conceptions et descriptions de l’espace et du temps commencent également à être en adéquation avec les dernières découvertes du télescope spatial James Webb pour lesquelles aucune théorie définitive n’est encore avancée, alors je me dépêche de publier maintenant.

Tout cela, plus les relectures et corrections, sur un assez gros livre, m’ont pris bien plus de temps que je l’imaginais en commençant cette aventure littéraire.

S’éditer soi-même

Enfin, lorsque tout était prêt, j’ai pu contacter les principales maisons d’édition pour proposer mon manuscrit.

Quelle déception ! J’ai reçu quelques réponses négatives, et le plus souvent aucune réponse.

La moitié des éditeurs exigent des manuscrits imprimés selon certaines normes, et finalement ne les ouvrent même pas. J’ai pu le constater en récupérant ces lourds documents, perdant presque 80€ à chaque fois entre leur impression, leur envoi et leur récupération. Aucun n’avait été seulement feuilleté.

Devant ces portes fermées, je me suis d’abord découragé. Mais mes premiers lecteurs, amis ou relations, m’ont exhorté à éditer ce roman qu’ils avaient tous aimé.

L’auto-édition m’a semblé la seule solution possible. J’ai de bonnes connaissances en typographie et PAO, je me débrouille plutôt bien en graphisme, il ne restait plus qu’à utiliser toutes ces compétences pour créer le livre. Cela aussi a pris du temps.

Le résultat

J’ai choisi Amazon KDP pour m’auto-éditer. C’est la plateforme la plus pratique et surtout la moins onéreuse pour le faire. Mon livre est donc disponible sur Amazon, et les exemplaires sont imprimés à la demande, très rapidement. C’est aussi une solution écologique puisqu’elle ne gâche pas de papier et qu’aucun invendu ne finira au pilon comme pour les livres des maisons d’édition classiques lorsqu’ils sont retournés en masse par les libraires.

L’autre avantage est que tous les droits m’appartiennent, que je n’ai pas à modifier l’histoire selon les désirs d’un éditeur qui voudrait mieux coller au marché.

J’ai déposé mon manuscrit à la société des auteurs et à la BNF et obtenu mon propre ISBN plutôt que de prendre celui d’Amazon.

Le défaut, c’est que je dois assurer seul la promotion de mon livre, surtout lors d’une diffusion hors Amazon, dans un système où la plupart des libraires ou des salons n’acceptent pas cette plateforme ni les auto-édités.

Ce sera une troisième aventure, après l’écriture, et la création de l’ouvrage.

La disponibilité

Vous pouvez acheter le livre sur Amazon, en cliquant sur ce lien ARTMIND.

Un exemplaire (interdit à la vente) est aussi consultable dans la salle d’attente du cabinet.

Mes clients ayant acheté le livre auront droit à une dédicace lors de leur venue (j’en ai quelques exemplaires sur place). Cela sera un réel plaisir de discuter de mon roman avec vous.

Votre masseur favori se révèle être également un auteur. C’est en partie grâce aux incitations de certains d’entre vous que j’ai décidé de persévérer dans cette aventure.

Merci de tout cœur.